Ça n’aurait pas de sens de déduire l’intégralité du prix d’achat d’une machine la première année puis plus rien les années suivantes, alors que cette machine va être utilisée pendant 8 ou 10 ans. Pour traduire cette réalité, lors de la tenue comptable, on utilise le principe d’immobilisation et d’amortissement.
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📝 En bref :
- Les immobilisations sont des biens durables utilisés par l’entreprise pendant plus d’un an ;
- Elles se divisent en trois catégories : corporelles (physiques), incorporelles (immatérielles) et financières ;
- Ces dernières sont recensées dans le registre des immobilisations ;
- Les biens immobilisés sont amortis sur plusieurs années, en répartissant chaque année une partie de leur coût d’achat, en fonction de leur nature.
Introduction : le bilan comptable et le registre des immobilisations
Il nous semblait difficile d’aborder la notion d’immobilisation sans vous introduire les documents dans lesquels elles figurent, à savoir le bilan comptable et le registre des immobilisations.
Dans un premier temps, le bilan comptable est un document comptable obligatoire pour les sociétés, qui fait état du patrimoine de ces dernières à un instant T. Il est composé de deux parties, l’actif et le passif, qui doivent absolument être équilibrées (la somme de chaque partie doit être égale à l’autre).
Le registre des immobilisations est une version simplifiée du bilan comptable, à destination des professionnels libéraux en BNC, au régime de la déclaration contrôlée. Les professionnels en micro-BNC en sont donc exclus.
Le bilan comptable
Le passif du bilan comptable
Le passif est un état des lieux des ressources financières de l’entreprise. Il comprend les ressources internes et externes, autrement dit les capitaux propres et les dettes. Il est fréquemment dit que le passif a une valeur économique négative pour l’entreprise.
Le passif est composé de trois sous-parties que nous allons vous présenter dans leur ordre d’apparition dans le bilan comptable :
1. Les capitaux propres
Ils concernent les ressources stables à long terme de l’entreprise. Trois ressources clés la composent : le capital social, les réserves et le résultat net.
Le capital social est l’argent apporté par les associés de l’entreprise à sa création. Ils constituent l’apport initial des créateurs de la société.
Les réserves de l’entreprise sont les résultats des années précédentes non distribués à l’entreprise ou à ses créateurs. Elles constituent sa trésorerie.
Le résultat net correspond à la différence entre les produits et les charges de l’exercice. Il peut être positif ou négatif et permet d’équilibrer le bilan. Concrètement, il se calcule en soustrayant le total du passif à l’actif. Il s’inscrit toujours au passif du bilan comptable, étant considéré comme une dette de l’entreprise envers ses associés.
2. Les provisions pour risques et charges
Les provisions pour risques et charges font figurer dans le bilan des événements futurs tels que des charges, qui doivent être estimables de manière précise, fiables ainsi que fortement probables.
3. Les dettes de l’entreprise
Constituant les ressources de l’entreprise, nous distinguons les dettes à court terme (moins d’un an), les dettes à moyen-long terme (emprunts) et les dettes d’exploitation (fournisseurs, TVA, salaires…).
L’actif du bilan comptable
L’actif représente quant à lui l’ensemble du patrimoine de votre entreprise. C’est en quelque sorte un inventaire des biens et droits qu’elle possède, présenté dans un ordre de liquidité croissant (aptitude à être transformé en argent). Il se situe dans la colonne de gauche du bilan et la somme de tous les actifs doit être égale à la somme de tous les passifs : ce que l’entreprise possède doit être égal à ses ressources (capitaux propres + dettes).
Pour être considéré comme tel, un actif doit répondre à quatre critères d’après le Plan Comptable Général :
- Un actif doit être identifiable ;
- Il doit avoir une valeur économique positive, c’est-à-dire procurer à l’entreprise un avantage économique immédiat ou futur ;
- Il doit être contrôlé par l’entreprise, qui en assume les risques et les avantages. Elle ne peut par exemple pas mettre à son actif la machine d’un fournisseur, qui a la responsabilité des risques liés à ce bien ;
- Enfin, un actif doit pouvoir être évalué à sa juste valeur et de manière fiable.
Parmi les actifs, nous pouvons citer les fonds de commerce, les bâtiments, le matériel, les créances ou encore les brevets, etc.
Actif immobilisé ou actif circulant ?
L’actif d’un bilan comptable comporte deux parties distinctes, et c’est là que nous revenons au principe de l’immobilisation : il y a l’actif immobilisé et l’actif circulant.
Actif immobilisé
L’actif immobilisé est composé de biens durables, c’est-à-dire réutilisables à moyen-long terme (plus d’un an), dont l’entreprise est propriétaire et qui sont utilisés dans l’exercice de son activité. Nous le verrons plus tard, on distingue des immobilisations corporelles, incorporelles et financières.
Parmi les actifs immobilisés nous pouvons notamment citer les locaux dont l’entreprise est propriétaire, le mobilier de bureau, les ordinateurs, etc.
Actif circulant
En revanche, les actifs circulants regroupent tous les autres actifs qui ne restent pas durablement dans le patrimoine de l’entreprise, et/ou qui sont transformés (stocks transformés en produit, créances devenant des liquidités lors du règlement…) ou encore la trésorerie, destinée à être réinvestie dans l’entreprise ou à encaisser les coups durs tels qu’une panne de matériel.
Le registre des immobilisations
Plus simple à tenir, le registre des immobilisations renseigne uniquement l’actif immobilisé : les biens durables dont l’entreprise est propriétaire. Les éléments contenus dans le registre des immobilisations sont :
- La date d’acquisition du bien ;
- La nature de l’immobilisation ;
- Le prix ;
- Le détail des amortissements pratiqués chaque année depuis l’achat du bien
- La date de cession s’il y a lieu ;
- Le prix de cession s’il y a lieu.
Maintenant que vous comprenez mieux où on se situe et à quoi sert une immobilisation, revenons à nos moutons et voyons ensemble ce qu’est, concrètement, une immobilisation !
Une immobilisation : qu’est-ce que c’est ?
Définition
L’immobilisation comptable est l’ensemble du patrimoine de l’entreprise (les actifs immobilisés), et l’amortissement permet de déduire chaque année une portion de l’investissement initial.
Mais concrètement, qu’est-ce qu’une immobilisation ? Les biens immobilisables (ou actifs immobilisés) sont les biens détenus et utilisés par le professionnel dans le cadre de son activité pendant plus d’un an. En effet, le plan comptable général les considère comme les biens ou actifs dont l’utilisation s’étend au-delà de l’exercice en cours. Ils permettent à l’entreprise de gagner de l’argent ou lui permettent de fonctionner normalement. Il en existe trois catégories : immobilisations corporelles, incorporelles et financières.
- Les immobilisations corporelles : tous les biens physiques, que l’on peut toucher, comme les véhicules, les locaux ou encore les équipements ;
- Les immobilisations incorporelles : les biens immatériels de l’entreprise. Très rares en libéral, elles ne concernent généralement que la patientèle d’un cabinet. Parmi les immobilisations incorporelles, nous pouvons citer les brevets, les licences, les marques, les logiciels ou encore les fonds de commerces ;
- Les immobilisations financières : les biens immatériels financiers. Comme les titres de participation, les prêts accordés à d’autres entreprises, etc.
Certains biens doivent obligatoirement être comptabilisés dans les immobilisations de l’entreprise. C’est notamment le cas du fond de commerces et du matériel spécifique à l’activité professionnelle (la table d’un médecin, la machine d’un masseur-kinésithérapeute, l’appareil photo d’un photographe…).
D’autres biens peuvent être utilisés professionnellement et personnellement, comme un véhicule. Dans ce cas, soit l’indépendant fait entrer le bien dans le patrimoine professionnel de l’entreprise et l’immobilise, soit il le fait entrer dans son patrimoine personnel et ne peut donc pas l’immobiliser et l’amortir. Cela vaut pour tous les achats importants mixtes pro/perso comme les ordinateurs ou les téléphones portables.
Quelle que soit la nature de l’immobilisation, elle doit intégrer le registre des immobilisations ou le bilan de l’entreprise.
☝️ L’avantage principal des immobilisations est de pouvoir, chaque année, déduire en charge une partie du coût d’achat.
L’amortissement comptable des biens immobilisés
L’amortissement comptable consiste à déduire en charge tous les ans une partie du coût d’achat des immobilisations pour amortir ce coût sur plusieurs années. Le bien immobilisé est effectivement destiné à rester dans le patrimoine professionnel pendant une longue période. Son prix d’achat peut donc être fractionné. Attention, seules les immobilisations corporelles et certaines immobilisations incorporelles peuvent faire l’objet d’un amortissement.
Vous devez être au régime réel d’imposition pour pouvoir déduire des amortissements, les régimes micros sont exclus.
Suivant la nature du bien, on opte pour des durées d’amortissement plus ou moins longues.
- 4 à 5 ans pour les véhicules et autres moyens de transport
- Environ 10 ans pour le mobilier (bureau, table professionnelle…)
- 8 à 20 ans pour les aménagements et les installations spécifiques (création d’un studio photographique, d’une salle de sport ou de rééducation…)
- 3 ans pour le matériel informatique (ordinateur, imprimante, téléphone…)
- 20 à 50 ans pour les locaux
- Environ 5 ans pour le matériel électrique
Tous ces biens sont à amortir au prorata de leur utilisation professionnelle, peu importe le prix d’achat. Une exception existe cependant pour l’achat de petit matériel et le mobilier de bureau n’excédant pas 500€, vous pouvez dans ce cas faire passer cette dépense directement en charge professionnelle.
Comment déterminer le coût d’acquisition d’une immobilisation ?
Le coût d’achat à prendre en compte pour l’amortissement de l’immobilisation est le prix du bien plus les différents frais issus de son installation ou de sa livraison.
Par exemple, si vous achetez une nouvelle machine de kinésithérapie pour votre cabinet, le coût à amortir comprendra le prix réel de la machine ainsi que les éventuels frais de transport et les frais de montage.
Un exemple sera peut-être plus parlant ! Vous achetez un appareil à ondes de choc pour votre cabinet de kinésithérapie pour 2 000€ (livraison comprise). La durée d’amortissement d’une machine électrique est de 5 ans.
Vous appliquez le calcul suivant 2 000 / 5 = 400€.
Pendant 5 ans, vous pourrez déduire chaque année 400€ en charge dans votre 2035.
Les différents types d’amortissement
Il existe plusieurs types d’amortissement : linéaire, dégressif et exceptionnel.
L’amortissement linéaire est le plus utilisé car il est le plus simple à calculer, il consiste à déduire chaque année le même montant.
Avec un amortissement dégressif, la somme déduite est de plus en plus importante au fil des années. Il peut par exemple perdre 200€ de sa valeur la première année, puis 300€ la deuxième, 400€ la troisième, etc.
L’amortissement exceptionnel concerne des biens peu utilisés par les professions libérales, tels que les imprimantes 3D ou les robots industriels. L’amortissement exceptionnel dédié aux logiciels a été abrogé par la loi des finances 2017.
Si vous avez plusieurs biens inscrits aux registres de vos immobilisations, les nombreux calculs peuvent devenir fastidieux. En libéral, il est recommandé de n’utiliser que des amortissements linéaires par souci de simplicité.
Amortissement et dépréciation, quelles différences ?
Si l’amortissement correspond effectivement à une forme de perte de valeur du bien, c’est un terme bien différent de la dépréciation au sens comptable. L’amortissement représente une perte de valeur du bien due à son utilisation uniquement, tandis que la dépréciation évalue une perte de valeur due à l’évolution du marché. Un bien immobilisé via des amortissements peut donc tout à fait être déprécié en cours d’utilisation.
Ceci étant dit, le point commun entre les deux est qu’ils permettent de comptabiliser des charges et de réduire votre bénéfice imposable. Si un amortissement subissait une dépréciation trop forte ou que vous souhaitiez vous séparer de votre actif, il peut cependant être cédé et nous allons voir comment dans le paragraphe suivant.
Cession d’une immobilisation
La vente d’un bien immobilisé est spécifique. En effet, suivant le prix de vente du bien et son âge, vous réaliserez une plus-value ou une moins-value. Les amortissements déduits chaque année redéfinissent le prix du bien.
Vous réalisez une plus-value
Reprenons notre exemple de l’appareil acheté 2 000€. Comme on a amorti 400€ par an, au bout de deux ans, sa valeur comptable théorique sera de 1 200€. Si vous le vendez par la suite plus cher que sa valeur comptable, vous effectuez une plus-value. Si vous le vendez moins cher que sa valeur comptable, alors vous effectuez une moins-value.
L’important ici est que la plus-value est imposable au même titre que n’importe quelle recette. Selon le BOFIP : “ la plus-value ainsi dégagée est ajoutée aux bénéfices imposables et taxée dans les conditions de droit commun”.
Il existe deux types de plus-value : les plus-values à court terme et les plus-values à long terme. Pour les biens amortissables, une fraction de la plus-value est à long terme lorsqu’elle dépasse la valeur de l’amortissement et que le bien est détenu depuis plus de 2 ans.
Par exemple : Vous possédez un véhicule d’une valeur de 15 000€ depuis quatre ans. Chaque année, vous déduisez en amortissement 2 000€, le véhicule a donc ici une valeur comptable de 7 000€. Si vous le vendez 10 000€, vous effectuez une plus-value de 3 000€. Vous avez donc une plus-value à court terme de 2000€ et une plus-value à long terme de 1 000 €.
Ces deux types de plus-value ne sont pas imposés de la même manière. Une ligne de la 2035 est dédiée à celles à court terme, et les deux sont à déclarer dans la 2042-C-PRO. De nombreuses exonérations sont possibles, notamment une exonération totale des plus-values à long terme pour les indépendants en dessous de 90 000€ de recettes hors taxe. Pour plus d’informations sur ces exonérations, le BOFIP les renseignent toutes ici.
Vous réalisez une moins-value
À l’inverse, pour une moins-value, le BOFIP indique : “lorsque la compensation fait apparaître une moins-value nette à court terme, celle-ci s’impute sur les bénéfices de l’année de sa réalisation.” Elle est donc considérée comme une dépense.
Par exemple : Votre appareil professionnel a une valeur comptable de 1 200€. Si vous le revendez 1 500€, vous effectuez donc une plus-value de 300€ imposable. Si vous le revendez 1 000€, vous effectuez une moins-value de 200€, déduite de votre bénéfice comme une dépense.
Une question ? Une information complémentaire ? Ne restez pas immobile, vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous, l’équipe prendra plaisir à vous répondre !
Comment bien passé des écritures dans une comptabilité fournisseur ?
Bonjour Sylvie, afin de vous aider au mieux, pourriez-vous nous en dire plus au sujet de ces écritures, s’il vous plait ? A quoi correspondent-elles ?
Vous remerciant par avance.
Bonjour,
Qu’en est il de la plus value si nous revendons l’appareil d’ondes de choc fictif de votre exemple 7 ans après son achat ? (donc 2 ans après la fin de l’immobilisation) La plus value lors de la revente est elle toujours imposable ?
Bonjour Clément,
Sur ce lien, vous trouverez tous les cas d’exonération fiscale sur les plus-values professionnelles.
Bonjour.
J’ai acheté du matériel informatique avec la compte de ma micro entreprise. Catégorisée comme immobilisation, la transaction apparaît bien sur Indy et ma trésorerie est correcte, mais ce montant n’apparaît pas dans mes dépenses. Est-ce normal ?
Merci !
Bonjour Benjamin,
Oui tout à fait, les immobilisations apparaitront en dépense à la fin de l’année, quand le logiciel calculera les amortissements 🙂
Bonjour j’aimerais savoir La comptabilisation des immobilisations comment passer les écritures comptables
Bonjour Moussa,
Avec Indy, les écritures comptables de vos immobilisations sont automatiques. Vous avez juste à remplir votre registre des immobilisations, et le logiciel s’occupe de calculer les amrotissements restant et de passer les écritures obligatoires. 🙂
Bonjour, j’ai du acheté un ordinateur (que j’ai payé en plusieurs fois). Au moment du paiement on me dit que l’ordinateur ne peut être payé en plusieurs fois en tant qu’entreprise, la facture a donc été faite à mon nom pour pouvoir en bénéficier mais il a été acheté pour son utilisation au sein de la société. Comment procéder pour me le faire rembourser en tant que présidente et associée de ma société?
Bonjour Catherine,
Vous pouvez simplement faire un remboursement du compte de la société vers votre compte personnel. Cette transaction sera à indiquer en immobilisation.
Bonsoir chers ainés. je suis un jeune diplômé ivoirien en comptabilité BTS avec 1 an d’expérience dans un cabinet comptable. actuellement je suis a la recherche d’un job dans une entreprise. peu import le pays
Bonjour, je loue des chambres d’hôtes : le foncier et l’habitation sont une propriété de mon époux acquis avant mariage. Il me le met à disposition gratuitement. Suis-je obligée de mettre cela en actif immobilisé pour mon EURL sachant que ce n’est pas moi le propriétaire et que je ne verse pas de loyer.
Merci pour votre réponse
Bonjour Eva,
Non vous n’êtes pas obligé de mettre ces bâtiments dans l’actif immobilisé de votre EURL. C’est une utilisation à titre gratuit d’un bien qui n’appartient pas à votre société.
bonjour
je suis parti à la retraite (médecin) le 30/6
que faut-il faire pour les immobilisations
Bonjour Pascal,
Vous devez soit les vendre, soit les donner, soit les basculer dans votre patrimoine personnel.
Comme vous partez en retraite, vous avez droit à une exonération des plus-value que nous détaillons juste ici : https://www.indy.fr/blog/exonerations-plus-value-activite-liberale/#transmission 🙂
Bonsoir,
Peut on solder le crédit d’un bien immobilisé en le laissant à l’actif ? Dans votre article très intéressant vous ne parlez que de plus values professionnelles sur vente , qu’en est il si le bien immobilisé n’est pas vendu ? Peut on le laisser sur le registre des immobilisations jusqu’à ce qu’il soit amorti ? Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour,
Oui tout à fait, vous pouvez garder le bien à l’actif tant que vous l’utilisez professionnellement. Et cela que le bien soit amorti ou non. Vous pouvez donc tout à fait solder votre crédit, cela n’implique pas l’immobilisation du bien en question. 🙂
Bonjour,
Je suis en micro-bnc en 2021 mais je veux passer en BNC réel en 2022. J’ai effectué un achat en 2021 >500HT. Puis-je mettre un montant en immobilisation en 2022 ou c’est peanut comme si l’objet n’existait pas?
Encore merci pour votre site et vos réponses précises et fiables, j’ai voulu vous remercier suite à vos réponses de commentaires mais je n’y ai pas réussi.
Bonjour Estelle,
Vous devez en effet ajouter cet achat en immobilisation en 2021. L’amortissement de 2021 ne sera pas déductible car vous êtes en micro-BNC, mais les prochains le seront. 🙂
Bonjour, je souhaite acquérir un vélo électrique pour mes déplacements professionnels à hauteur de 2000€ et l’amortir sur 4 ans, si j’ai bien compris je pourrais déduire 500€/an de mon bénéfice? Par contre je me pose une question, la 1ère année lorsque je vais payer les 2000€ je ne pourrais déduire que 500€ mais quid des 1500€ que je ne pourrais pas déduire, apparaissent-ils dans mes recettes ? Vais-je donc payer des charges et impôts sur les 1500€ qu’il me reste à amortir ?
Bonjour Matthieu,
Oui c’est bien cela, vous pourrez déduire 500€ par an. Une fois votre vélo acheté, vous devrez le placer en immobilisation. Les 1500€ restant ne seront donc pas intégré à vos recettes mais dans votre registre des immobilisations. Vous ne paierez pas de charges et impôts sur ce montant. Si vous utilisez Indy, une étape de clôture vous permet de sélectionner vos immobilisations, et tous les calculs se font automatiquement. 🙂
j’ai acheté des chaises pour ma salle d’attente (nouvelle installation) il y a de très fortes chances que je doive les changer d’ici 3 ans car je changerai de local, de plus ceux ne sont pas de chaises de très bonnes qualités.
Je vois qu’en cas d’installation le mobilier doit être immobilisé sur 10ans. Puis je mettre les chaises sur 3 ans en dégressif ?
Si cela n’est pas possible et que je suis obligée de les mettre sur 10 ans :
est ce que cela signifie que si les chaises partent à la cave ou à la déchèterie dans 3 ans et demi et que j’en rachète d’autres, je devrais enlever les anciennes chaises de mon immobilisation. si oui cela signifie que seul 3/10 du prix de mes chaises auront été mise en charge pro ?
Bonjour Oriane,
Il n’est pas obligatoire de suivre le nombre d’années d’immobilisation à la lettre. Si ces chaises ne sont pas d’excellente qualité et que leur prix le reflète, vous pouvez tout à fait les immobiliser sur moins longtemps. Il faudra néanmoins pouvoir le justifier en cas de contrôle, comme vous me l’expliquez ici. 🙂
bonjour, je me suis fait voler mon téléphone pro 6 mois après l’avoir acheté. J’ai bien évidemment du en racheter rapidement. Le téléphone volé était dans mes immobilisations et mon aga m’a dit qu’il fallait sortir l’ancien de l’immobilisation. cela signifie que je paye de ma poche mon téléphone volé, sans pouvoir le déduire. est ce la démarche à suivre dans ce cas ?
Bonjour Oriane,
Il est en effet étrange que votre téléphone ne soit plus du tout amortissable. Aucune règle comptable n’encadre ce cas de figure, je vous invite à faire part de ce souci à votre AGA. Ils pourront trouver une manipulation pour que vous n’ayez pas à payer ce téléphone sans avoir pu l’utiliser entièrement.
Merci pour votre réponse claire!
mais donc on ne paye pas d’ impôt mais on paye des urssaf sur la plus value quand même?
merci encore
Bonjour Marion,
Vous payez l’Urssaf pour les plus-values à court terme, mais pas pour les plus-values à long terme, comme l’indique le site de l’Urssaf : https://www.urssaf.fr/portail/home/independant/mes-cotisations/les-etapes-de-calcul/la-declaration-sociale-des-indep/les-revenus-pris-en-compte-pour.html 🙂
Bonjour,
pour être sure que je comprenne bien. Si j’ai un CA inférieur à 90 000euros, même si je fais une plus value à la vente de ma voiture pro, cette plus value n’entre pas dans les bénéfices?
Merci d avance pour votre retour.
Bien cordialement
Marion
Bonjour,
En effet, si vous exercez bien depuis plus de 5 ans et que votre CA est inférieur à 90 000€ sur les deux dernières années. Vous trouverez plus d’informations dans notre article sur les exonérations de plus-values : https://www.indy.fr/blog/exonerations-plus-value-activite-liberale/
Bonjour, en cas de rachat total du matériel lors d’une cession de cabinet, faut-il prendre chaque élément séparément ou faire un cumul du matériel (meubles, total du petit matériel)? Merci
Bonjour, cela dépend si ce matériel était ou non inscrit dans vos immobilisations. Pour le matériel immobilisé, vous devez prendre en compte chaque immobilisations une par une. Pour le reste, vous pouvez en effet grouper. 🙂
Bonjour, j’ai lu l’article mais je ne trouve pas de réponse pour mon cas. J’ai acheté un chien dans l’objectif de faire de la médiation animale à mon cabinet. Je n’aurai pas fait cet achat sans ce projet professionnel, donc il me semble que je peux immobiliser la totalité de son prix d’achat ? mais sur quelle durée ? merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour,
Nous n’avons trouvé que très peu d’informations à ce sujet. D’après nos recherches, un animal est considéré comme un bien meuble. Vous pouvez donc bien l’immobiliser et l’amortir. Cependant, nous ne savons pas si une quote part s’applique, étant donné que vous ne laissez pas l’animal sur votre lieu de travail. La durée semble être le durée de vie moyenne de l’animal, soit 10 ans. Je vous conseille de contacter le service des impôts de votre département pour en savoir plus.
Bonjour,
La question peut paraître bête mais j’aimerai avoir une petite information, je vais acquérir un cabinet pour 90k, je vais prendre un emprunt du même montant. On m’a dit que je pouvais déduire les intérêts mais pas le capital. Mais est ce que je dois l’inscrire dans l’immobilisation ? Si oui il y aura le montant sur le tableau d’immobilisation mais sans amortissement c’est cela ?
Cela veut dire aussi que imaginons pour l’année 2021 j’ai un CA de 90k et que j’ai remboursé 10k de capital du prêt, je déduis toutes les charges il me reste 40k sans déduction des 10k du capital. Je serai imposé sur les 40k sans avoir déduit les 10k ?
je vous remercie d’avance de votre réponse.
Bonjour Jean Jacques,
En effet le capital mobilisé ne sera pas amortissable, mais vous pouvez tout de même ajouter le cabinet à vos immobilisations. Il y aura bien le montant dans votre tableau, mais aucun amortissement lié. Vous ne devrez en effet pas déduire ces 10k de votre bénéfice imposable.
Bonjour. Je souhaitais un renseignement. Je viens d’acheter mon local en nom propre sans SCI et je sais que je peux déduire les intérêts d’emprunt durant la durée du crédit soit 15 ans. le local passe t il dans cette situation tout de même en immobilisation? Merci pour votre réponse. Cordialement. Anne
Bonjour Anne,
Oui vous devez en effet immobiliser ce local. Il rentre dans le patrimoine de l’entreprise.
Merci Valentine pour votre réponse. il s’agit uniquement de déduire les intérêts d’emprunt et non le capital. Il faut tout de même l’immobiliser? et lors de la revente comment est calculé le prix et la plus value à partir du moment où le capital n’est pas rentré dans les amortissements? pour rappel, pas de SCI ou autre. emprunt en nom propre.Merci pour vos réponses. Anne
Bonjour Anne,
Oui pour déduire les intérêts d’emprunt le bien doit obligatoirement apparaître dans vos immobilisations. Pour la revente, le prix dépendra du marché, et le calcul de la plus-value se fera sur des amortissements « fictifs », en divisant le prix par le nombre d’année d’amortissement (entre 20 et 50 ans pour les locaux).
bonjour
supposons qu’on veut faire sortir certaines immobilisations(matériels informatiques) dans une entreprise et que se sont des matériels achetés par l’entreprise pour le compte de ses employés. Comment procéder s’il vous plait.
Bonjour Clément,
Il vous faut effectuer une cession d’immobilisation dans votre logiciel de comptabilité. Attention dans ce cas, l’entreprise n’est plus propriétaire du matériel, c’est la personne qui l’achète ou à qui vous le donnez qui en devient le propriétaire.
Bonjour,
En cas de départ en retraite sans revente de la clientèle d’un cabinet médical, ce bien incorporel acheté 25 ans auparavant peut-il être déduit du bilan de fin d’exercice ?
Merci de votre réponse
Bonjour Dandy,
Il s’agirait dans ce cas d’une moins-value, mais celle-ci ne se crée qu’en cas de cession de votre clientèle. Je vous recommande de vous adresser à votre AGA, qui pourra mieux vous conseiller.
Pour les droits d’entrée dans une SCM il s’agit bien de les intégrer en immobilisations?
et pour les parts achetées également?
Bonjour,
Oui tout à fait, les droits d’entrée dans une SCM ainsi que les parts achetées sont à inscrire dans vos immobilisations. Attention toutefois, ces deux immobilisations ne sont pas amortissables.
Bonjour
et les frais liés à l’enregistrement de la scm? (impot, frais de greffe …?) dans le compte frais d’acte? merci
Bonjour,
Vous pouvez choisir de comptabiliser ces frais en tant que charge, ou de les immobiliser dans le compte 2011 « Frais de constitution ». Mais attention, tant que ces frais n’ont pas été totalement amortis, la distribution de dividendes est interdite.
Bonjour merci de votre réponse… dans quel compte de charge ? 6227? Frais d’acte et de contentieux? merci
Bonjour Gael,
Cela dépend de la nature de la dépense : 6354 : Droits d’enregistrement et timbres ; 6226 : Honoraires ; ou 6231 : Publicité – annonces et insertions.
Excellent!
Merci pour ces explications et ses exemples plus faciles a comprendre.Alors que mon comptable me donne juste le formulaire a remplir sans plus
Bonjour,
Il n’ya pas de précision pour les immobilisations corporelles (téléphone, Pc, etc…) qu’on décide de garder à vie ou qui soit tout simplement détruit et jeté comme par exemple un téléphone qui à plus de 10 ans.
Dois-t-on faire une déclaration ou…?
Bonjour,
Une fois votre bien totalement amorti, vous pouvez le garder dans vos immobilisations autant de temps que vous le voulez, mais ne déduirez plus d’amortissements. En revanche, si vous ne vous servez plus de ce bien, qu’il est détruit ou jeté, vous devez le faire sortir de votre actif et de votre registre des immobilisations.
Bonjour Yves!
quel est le traitement comptable d’une immobilisation auto au cours duquel le moteur est changé?
Bonjour,
L’immobilisation de votre véhicule ne change pas si vous en changez le moteur, en revanche cette réparation peut être traitée de deux façons. Si ce changement a pour but de prolonger la durée probable d’utilisation de votre véhicule ou qu’il permet une augmentation de sa valeur, vous pouvez immobiliser cette dépense. Si ce changement a pour effet de remettre en état votre véhicule pour le faire continuer à rouler, cette dépense sera considérée comme une réparation et sera donc à catégoriser dans vos charges professionnelles.
Merci pour cet article très clair !
NB: une petite typo dans le paragraphe suivant : il faut lire 3000€ et non pas 300€ dans :
« Exemple : Vous possédez un véhicule d’une valeur de 15 000€ depuis deux ans. Chaque année, vous déduisez en amortissement 300€, le véhicule a donc ici une valeur comptable de 9 000€. «
Bonjour Yves,
Merci pour votre retour, c’est corrigé 🙂