3 démarches essentielles pour créer son entreprise dans le bâtiment

Le BTP est un domaine passionnant et très diversifié, qui offre de belles opportunités professionnelles. Vous envisagez de vous installer à votre compte et avez un projet entrepreneurial dans ce secteur ? Pour faire les choses bien et dans le bon ordre, voici les différentes démarches à réaliser pour créer votre entreprise dans le bâtiment !

3 démarches essentielles pour créer son entreprise dans le bâtiment

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Les pré-requis pour créer son entreprise dans le BTP

Qualifications professionnelles

Les professions du bâtiment sont des activités strictement réglementées : cela signifie qu’il est obligatoire de posséder une qualification professionnelle pour pouvoir exercer. CAP, BEP, titre équivalent ou supérieur, il faut que le diplôme soit reconnu au RNCP (le répertoire national des certifications professionnelles).

À savoir : la loi exige d’être titulaire d’une certification pour chacune des activités que vous comptez exercer au sein de l’entreprise. Si vous souhaitez par exemple proposer des services de plâtrerie et d’électricité, vous devez être diplômé dans ces deux métiers.

Peut-on se lancer dans le BTP sans diplôme ?

Vous n’avez pas de diplôme et guère envie de retourner sur les bancs de l’école ? Tout n’est pas perdu ! Si vous pouvez justifier de 3 années d’expérience dans le domaine que vous visez (comme salarié dans une société de BTP par exemple), sachez qu’il est possible de faire valoir cette expérience pour créer votre entreprise dans le bâtiment. 

Autre option : s’installer en tant “qu’homme toutes mains” pour des menus travaux. En effet, dans le BTP, seules les activités qui touchent au bâti, c’est-à-dire à la structure des bâtiments, sont réglementées. Vous pouvez donc tout à fait proposer des prestations de bricolage (jardinage, entretien, dépannage…) sans détenir de diplôme tout en ayant une situation professionnelle réglementaire.

Le choix du statut juridique de l’entreprise 

La forme juridique que vous choisirez pour votre future entreprise dans le bâtiment détermine de nombreux aspects de sa gestion : démarches de création, cotisations sociales, imposition, patrimoine… 

Vous avez plusieurs options en fonction de vos objectifs et de votre situation personnelle : 

  • L’entreprise individuelle (EI) : qui comprend l’entreprise individuelle classique et la micro-entreprise. C’est la structure idéale si vous souhaitez exercer seul, en votre nom propre. Les formalités sont allégées, le fonctionnement très simple et les risques limités. Notez toutefois que l’embauche d’employés n’est pas possible et, dans le cas de la micro-entreprise, que vous ne devrez pas dépasser certains plafonds de chiffre d’affaires. 
  • La société (EURL, SASU, SAS, SARL) : si vous prévoyez de vous associer, d’embaucher des salariés ou de développer l’entreprise, il vaut mieux vous tourner vers la création d’une société. Vous avez le choix entre plusieurs formes juridiques qui diffèrent selon la nature du projet (seul ou à plusieurs), le statut du dirigeant, le régime social… N’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert pour être sûr de faire le bon choix. 

Les formalités d’immatriculation dépendent de la structure juridique choisie. Alors qu’une simple déclaration en ligne suffit pour une entreprise individuelle, la création d’une société implique plusieurs étapes telles que la rédaction des statuts et le dépôt de capital social. Dans tous les cas, les démarches s’effectuent sur le Guichet Unique de l’INPI.  

La réglementation à suivre dans le bâtiment 

Toute activité professionnelle vient de pair avec des obligations légales, qu’il convient d’avoir en tête dès le projet de création de votre entreprise dans le bâtiment. 

Règles de facturation

Émettre un devis ou une facture n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît ! Mentions légales, numérotation, formats, durée de conservation… L’univers de la facturation est soumis à une réglementation très stricte, et la moindre erreur peut coûter cher en cas de contrôle.

Pour vous assurer de respecter la loi et éviter les sanctions, il est donc conseillé d’utiliser un logiciel de facturation conforme. Vous pourrez ainsi automatiser la création de vos documents et avoir l’esprit plus serein.  

À noter que le BTP étant un secteur d’activité assez complexe, qui obéit à ses propres spécificités, il peut être judicieux de recourir à un logiciel spécialisé. Il y a par exemple Obat, un outil en ligne de facturation et gestion qui propose des fonctionnalités adaptées aux besoins des professionnels du bâtiment et permet un pilotage simplifié de l’activité. 

Assurances professionnelles

Les métiers du bâtiment présentent un certain nombre de risques, autant pour vous que pour vos clients : accidents sur le chantier, dommages matériels sur l’ouvrage, mauvaise utilisation des équipements… Il est donc important de souscrire à des assurances afin de vous protéger. Dans le BTP, deux assurances en particulier sont obligatoires : 

  • Assurance décennale : cette garantie couvre les coûts de réparation suite à des dommages affectant la solidité de l’ouvrage. Elle est valide pendant une durée de 10 ans suivant la livraison des travaux. 
  • Assurance RC pro : l’assurance responsabilité civile professionnelle couvre les dommages physiques ou matériels infligés à autrui, par exemple si vous blessez une personne sur le chantier ou que vous endommagez le bien de votre client.

Il existe de nombreuses autres assurances facultatives qu’il peut être intéressant de souscrire, comme la garantie biennale, l’assurance tous risques chantier, la garantie de parfait achèvement… Renseignez-vous bien en amont sur les différentes possibilités.

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par Valentine Flehoc

Valentine est responsable du contenu chez Indy et la comptabilité n'a plus de secrets pour elle. Grâce à ses articles et ebooks informatifs, elle aide les entrepreneurs à mieux comprendre les aspects essentiels de la comptabilité.