Le métier de traducteur ou d’interprète fait parti des professions indispensables aujourd’hui pour de nombreux domaines : édition, relations internationales, commerce, droit, finances, biologie, cinéma…etc. Faire le choix de la freelance se prête particulièrement bien à ce métier donc un grand nombre de missions peuvent s’effectuer en ligne. Comment devenir traducteur en freelance ? Comment trouver des missions en tant que traducteur freelance ? Quel est le salaire en 2024 d’un traducteur à son compte ?
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Êtes-vous fait/es pour être traducteur/trice en freelance ?
Le métier de traducteur est un métier très exigeant. Il est en effet nécessaire pour tout traducteur d’exceller dans sa langue maternelle ainsi que dans au moins deux langues étrangères. Ce dernier doit être en capacité de pouvoir adapter un texte en retranscrivant l’intention d’écriture et le sens du texte originel. C’est un véritable travaille d’écriture et d’adaptation qui attend le traducteur lors de chaque mission. Il n’est donc pas du tout question de remplacer simplement les mots les uns après les autres par leur traduction. Un bon traducteur est très curieux sur son environnement, s’intruit sur les différentes cultures et se spécialise dans un domaine d’expertise.
Pour devenir traducteur comptez environ 5 ans d’études post-bac afin d’être diplômé d’un Master ou d’une école spécialisée :
- de nombreuses facultés en France proposent un master mention traduction et interprétation dans leur cursus : Université Sorbonne Nouvelle à Paris, Université Lumière à Lyon, Université Jean Monnet Saint-Etienne, Université Paris Cité, Université Aix-Marseille, Université de Toulouse…etc ;
- des écoles spécialisées dans la traduction existent également : l’école supérieure d’interprètes et de traducteurs (Esit), le programme grande école ISIT de l’université Panthéon Assas ou encore l’Inalco : Institut national des langues et civilisations orientales.
Vous pouvez également devenir traducteur en freelance sans diplôme : le métier de traducteur n’est pas une profession réglementée. Vous disposerez toutefois de moins de crédibilité auprès de vos potentiels clients. Vous pouvez cependant dans un CV bien rodé mettre en avant vos expériences et votre niveau de langue. Avez-vous passé un examen de langues reconnu comme le TOEIC, le TOEFL, l’ELYTE ou le CILS ? Mettez en avant tout élément qui pourra renforcer la confiance d’un prospect se retrouvant face à votre dossier.
🧑💻 En tant que traducteur en freelance vous faites partie des professions libérales. De ce fait vous êtes assimilé à la catégorie des BNC (bénéfices non commerciaux).
Les démarches indispensables pour devenir traducteur en freelance
Choisissez votre statut juridique
La freelance n’est pas un statut juridique. Lorsque vous souhaitez démarrer en tant que traducteur à votre compte il va falloir que vous choisissez la forme juridique que va revêtir votre activité. Vous avez le choix entre différents statuts :
- la micro-entreprise, aussi appelée auto-entreprise ;
- l’entreprise individuelle (EI) ;
- la société (en SASU ou en EURL).
La micro-entreprise
La micro-entreprise est conseillée pour les traducteurs en freelance en début d’activité qui souhaite tester si l’activité en indépendant leur convient. Les formalités de création et de gestion sont très simplifiées et peu coûteuses. Les auto-entrepreneurs sont soumis au un régime fiscal et social simplifié : le régime micro-fiscal et le régime micro-social. En faisant le choix de l’auto-entreprise vous serez considéré comme un travailleur non salarié (TNS). Les obligations comptables sont réduites mais le règlement des charges subsiste (cotisations sociales, contributions, impôts…etc). Cependant l’auto-entreprise dispose de plafond de chiffre d’affaires de 77 700€ pour les professions libérales qui peut être atteint assez rapidement pour un traducteur en freelance.
L’entreprise individuelle
L’entreprise individuelle à l’avantage d’avoir également des obligations comptables et financières plus simple qu’en société. De plus aucun plafond de chiffre d’affaires ne s’applique. Lorsqu’un traducteur fait le choix de l’entreprise individuelle il est pas défaut soumis à l’impôt sur le revenu et également assimilés aux travailleurs non salariés (TNS).
La SASU
De nombreux traducteurs font le choix de passer en SASU, société par actions simplifiée unipersonnelle, directement sans passer par une phase de test avec la micro-entreprise. Les formalités de création sont toutefois assez lourdes et coûteuses. Il en va de même pour les obligations comptables d’une SASU qui sont assez complexes. Des comptes annuels (bilan annuel actif et passif, compte de résultat, annexes…etc) sont à produire chaque année lors de votre clôture fiscale. En SASU, le régime social est très protecteur du dirigeant et la responsabilité de la société est limitée au montant des apports. Au niveau des impôts la SASU est soumise par défaut à l’impôt sur les sociétés. Il est possible pendant 5 ans de demander sous certaines conditions de passer à l’impôt sur le revenu. Il n’y a pas de plafond de chiffre d’affaires en SASU.
L’EURL
L‘EURL, entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, est également une forme juridique possible pour les traducteurs. Créer une société requiert des démarches administratives assez similaires à celles de la SASU : elles sont assez importantes (rédaction des statuts, apport de capital…etc). Contrairement à la SASU, l’EURL est par défaut soumise à l’impôt sur le revenu (IR). Il n’existe aucun seuil de chiffre d’affaires pour une EURL.
😎 Le saviez-vous ? Depuis 2022, les patrimoines personnels et professionnels sont distincts pour toutes les formes juridiques.
Connaissez-vous le portage salarial pour les traducteurs en freelance ?
C’est une manière de travailler « hybride » entre le salariat et la freelance. C’est un système contractuel tripartite qui est mis en place entre une société de portage salarial, une entreprise cliente et le traducteur indépendant. Le traducteur peut alors signé des contrats de mission, un contrat de travail ou bien une convention de portage. Le traducteur doit choisir lui même ses missions. De nombreux consultants indépendants font appel à ce type de société pour bénéficier des avantages du salariat tout en gardant l’indépendance du choix de ses missions.
Accomplissez les démarches administratives nécessaires à la création de votre entreprise
Le nombre de démarches nécessaires à la mise en activité de votre entreprise dépend de votre statut juridique choisi. Pour les auto-entreprises ou les entreprises individuelles ces dernières vont être peu nombreuses. Pour les sociétés les démarches vont être plus longues :
- pour les auto-entreprises et les EI : vous devez vous immatriculer auprès du guichet unique de l’INPI (et non auprès de votre CFE, centre de formalités des entreprises), ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité (obligatoire dès le moment où vous dépasser 10 000€ de chiffre d’affaires 2 années de suite), et vous inscrire sur le site de l’Urssaf ;
- pour les sociétés (SASU et EURL) : vous devez rédiger vos statuts, faire le dépôt du capital social, vous immatriculez auprès du guichet unique de l’INPI, ouvrir un compte bancaire professionnel, faire une annonce légale.
Fixer vos tarifs en tant que traducteur en freelance
En freelance vous êtes votre propre patron et vous fixez donc vos propres tarifs. Les traducteurs en freelance peuvent être rémunérés en fonction du nombre de mots écrit, par feuillet ou sur la base d’un tarif journalier. La rareté de la langue impactera également sur les tarifs que vous pouvez fixer en tant que traducteur. Plus vous êtes expérimenté et spécialisés plus vos tarifs vont également augmenté.
- Le prix d’une traduction simple à faible niveau de technicité pratiqué par une agence de traduction est de 7 à 10 centimes le mot. Un traducteur direct, sans agence, va pour ce type de texte facturer entre 10 et 20 centimes le mot (ce qui fait environ 300€ pour un texte de 3 000 mots pour la fourchette basse ;
- Le tarif journalier moyen (TJM) d’un traducteur débutant se situe autour de 200€. Pour un traducteur expérimenté le TJM se situe autour de 350€. Il peut également aller jusqu’à plus de 800€ pour les textes demandant une grande technicité et/ou dans une langue très recherchée avec peu de traducteurs experts. Vous pouvez retrouver un baromètre des tarifs des traducteurs notamment sur la plateforme en ligne Malt.
FAQ – Questions fréquentes
Comment trouver vos premiers clients pour des missions en ligne de traducteur ?
Faire de la traduction rémunérée en ligne : c’est possible ! De nombreuses plateformes en ligne proposent des offres d’emploi pour des freelance à la recherche de mission. C’est le cas de la plateforme française Malt, qui compte plus de 300 traducteurs inscrits, et du leader européen Freelance.com. Il existe également les plateformes internationales Upwork et Freelancer sur lesquelles sont disponibles un grand nombre de missions de traductions mais aussi des missions freelance dans le web et la data en passant par l’administratif. Des plateformes en ligne sont ensuite spécialisées : Redacteur.com pour trouver des missions de rédaction ou de correction, TextMaster pour les rédacteurs web et traducteurs ou encore Proz pour les traducteurs et interprètes !
N’oubliez pas de mettre à jour régulièrement votre CV de freelance sur les plateformes en ligne. Apprenez à le mettre en avant en l’organisant quant à vos compétences ou vos tops clients. Vous pouvez également indiquer votre TJM et vos disponibilités sur votre CV !
Comment être visible en tant que traducteur sur les plateformes de freelance ?
Sur chaque plateforme en ligne il vous faut créer un profil et le compléter au maximum avec vos compétences, vos tarifs, vos spécialisations, votre ancienneté…etc. Plus votre profil est complet plus vous augmentez en visibilité sur la plateforme. Dans la majorité des cas les clients vous contactent ensuite pour vous proposer des missions adaptées. Les plateformes prennent une commission sur le tarif journalier du freelance : comparez les différentes plateformes pour la prendre en compte dans vos tarifs !
Quelles sont les langues les plus recherchées en 2024 pour les traducteurs ?
De nombreuses langues sont aujourd’hui extrêmement recherchées par tout type de client. L’anglais demeure la langue la plus recherchée en terme de traduction, suivi par le mandarin et l’arabe vers le français. L’allemand, l’italien, l’espagnol et le suédois restent également des langues très demandées en France pour les traducteurs.
Si vous avez davantage de questions sur comment démarrer en tant que traducteur en freelance, n’hésitez pas à utiliser l’espace commentaire, l’équipe Indy vous répondra avec plaisir ! 🤝